Quand on a trouvé la maison idéale, il est difficile d’y renoncer quand des envies de « plus grand » se font ressentir. Il est dommage de revendre quand il est possible de pousser les murs sans changer de lieu de vie. Plusieurs options sont possibles lorsque l’on aspire à agrandir sa maison : surélévation, extension ou encore véranda, dans tous les cas, ces travaux ne sont pas anodins et il est préférable de savoir comment s’y prendre. Voici nos conseils :

Les démarches administratives

Avant d’entamer tous travaux, n’omettez pas de faire toutes les démarches administratives nécessaires, notamment auprès de la mairie et de votre voisinage.

Si vos travaux d’agrandissement portent sur une surface comprise entre 5 et 40m², il ne sera pas nécessaire d’obtenir un permis de construire. Cependant, vous devrez faire une déclaration de travaux auprès de votre commune.

Si vous souhaitez agrandir au delà de 40m², vous devrez faire la demande d’un permis de construire auprès de la mairie. Cette dernière examinera les caractéristiques techniques et visuelles de votre projet, et donnera ou non son accord pour la réalisation de vos travaux.

Au-delà de 170m² de travaux, vous serez dans l’obligation, en plus de la demande de permis de construire, de faire appel à un architecte, qui saura vous guider dans l’élaboration de votre projet, évaluera la faisabilité des travaux, apportera son expertise et pourra vous aider dans vos démarches administratives. Rien ne vous empêche cependant de faire appel à un architecte pour des travaux de petite envergure, cela est même fortement recommandé.

Il est également nécessaire d’étudier le plan local d’urbanisme (PLU) de la commune où vous réalisez vos travaux, pour notamment s’informer des distances exigées entre les nouvelles constructions et les environnants, les exigences esthétiques des nouvelles constructions etc. afin de ne pas avoir de mauvaises surprises lors de la demande du permis de construire ou d’un éventuel contrôle après travaux.

Après les travaux, vous devrez faire une déclaration d’achèvement des travaux (DAACT) et demander une attestation de non contestation aux services de l’urbanisme, 3 mois maximum après la fin des travaux. Cette attestation sera à présenter notamment en cas de contrôle pour certifier que vos travaux ont été réalisés en conformité avec les exigences de la mairie.

Bien mûrir son projet

Pour le côté moins administratif, il est essentiel de bien mûrir son projet d’agrandissement pour ne pas que celui-ci fasse défaut à l’ensemble de votre habitat. Évitez de penser l’extension comme une partie indépendante de la maison. Vous pouvez, bien évidemment la réaliser en bois si le reste de votre bâtisse est en pierre, mais pensez à préserver une certaine harmonie et cohérence sur l’ensemble de votre habitation. Il est également essentiel d’envisager cette extension de sorte à ce qu’elle apporte praticité et fonctionnalité au reste de votre espace, pour qu’elle soit un véritable atout, une valeur ajoutée à votre habitat.

En termes de prix, il existe différentes options pour un agrandissement de votre habitat. La véranda reste l’option la moins chère car elle nécessite peu de matériaux et de contraintes techniques. L’aménagement des combles est une solution intermédiaire puisque l’espace existe déjà, il ne reste plus qu’à le restaurer. Pour une extension ou une surélévation, le prix est plus cher car les travaux sont soumis à plus de contraintes techniques.

Le secret d’un agrandissement réussi réside dans le fait d’apporter une plus-value à son habitat en termes de confort et d’esthétique. Choisir des matériaux sains, écologiques et esthétiques tels que le bois, l’acier ou encore la pierre est donc une véritable valeur ajoutée à vos travaux.

Dans tous les cas, mûrir son projet et faire appel à des experts qui sauront vous guider dans la réalisation de vos travaux est essentiel pour une pleine satisfaction quant à l’agrandissement de votre habitat.